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FAULX-LES-TOMBES (6 E) EGL.   PAROISS.  ST-JOSEPH

Edifice néo-roman en grès, daté de 1879 par chronogramme sur la porte d'entrée. Œuvre significative de l'architecte H. Beyaert. Collaboration de P. Hankar.

ROUTE   D'ARVILLE

N° 130. Ferme blanche. Ensemble néoclassique en L du mil. du XIXe s., en brique et pierre bleue. Logis à double corps avec fenêtres à linteau droit aux deux niveaux et porte surmontée d'un larmier. Partie dr. avec baies en plein cintre, réservée aux étables. Châssis d'époque. Chaînages harpes. Corniche de pierre en cavet et bâtière d'ardoises à croupettes. En retour, grange en large ouverte par un portail à bossages et cintre de brique. Même corniche, pignons à épis et bâtière d'ardoises à croupettes.

R.   DE   GRAMPTINNE

N° 2. Dans une maison du XIXe s., pan de mur en moellons de calcaire percé d'un lourd portail en plein cintre chanfreiné sur montants chaînés. Clé saillante datée de 1637 sous un blason d'Espagne gravé avec couronne royale et collier de la Toison d'or.
N° 5. Château de Faulx. Première mention v. 1340 comme fief de pairie aux mains des Marbais. Importantes restaurations v. 1475 par J. de Warisoul, puis par H. "d'Outremont. Bien passé par alliance à la fin du XVe s. aux Berlo, puis aux Poitiers. Achat en 1665 par les Corswarem qui le gardèrent jusqu'à la Révolution française, sauf de 1710 à 1792, période pendant laquelle il appartint à la famille Tignée. Restauration profonde en 1870 par l'architecte H. Beyaert, à la demande de la famille de Sauvage-Vercour. Incendie en 1961, puis démolition partielle et reconstruction par la S.A. Etrimo qui céda le tout en 1971 à la commune d'Etterbeek.
Isolé dans un site boisé, ensemble gothique dominant la petite vallée du Samson, complété lors de la restauration dans le même style, selon les conceptions du moment. Plan au tracé très probablement médiéval, dessinant un petit quadrilatère flanqué de quatre tours d'angle élancées. Côté S.O. aujourd'hui seul entièrement bâti. Côtés N.O. et N.E. fermés par une galerie fantaisiste qui remplaça après l'incendie, des ailes dont subsiste un moignon néo-gothique à dr. Côté de l'entrée libre et précédé d'une cour entourée de murs récents.
Tours d'entrée circulaires et d'égale importance dont celle de g., au S., semble entièrement reconstruite. Pans de maçonnerie et corbeaux en quart-de-rond anciens dans celle de dr. Nombreux apports du restaurateur du XIXe s. : mâchicoulis en calcaire, dernier niveau sous la toiture conique, percements, échauguettes avec les initiales Sauvage-Vercour. Tour N. svelte d'origine médiévale, mais probablement surhaussée au siècle passé. A l'O., tour carrée mieux conservée, cantonnée de chaînages de calcaire. Archère primitive au r.d.ch., mais percements et superstructure du XIXe s. Au-dessus de la porte, couronne et homme sauvage des armoiries Sauvage-Vercour.
Contre cette tour, important logis seigneurial gothique qui inclut cependant des éléments Renaissance, daté de 1563 sur le pignon N.O. Construction en calcaire soigneusement appareillé et brique à l'étage, dont les deux niveaux sont délimités par des cordons saillants. Cinq travées de percements, quatre jumelées, à linteau en double accolade sur piédroits moulurés. Cordon-larmier au 1er, à hauteur des anciens seuils. Au sommet, frise alternant losanges et médaillons, peut-être primitive. Au pignon, cartouche millésimé de style auriculaire entre cordons moulurés, et 2e cartouche portant « Restée 1870 », époque à laquelle furent exécutés différents travaux : réfection des croisées et des seuils, transformation de deux fenêtres en portes vers le parc, adjonction de grandes lucarnes à pignon dont une remploie un masque Renaissance, reconstruction de la façade sur cour. A g., annexe du XVIe s.
• Grand et beau parc à l'anglaise vers le S.O.
N° 12. Ensemble en moellons de calcaire de la 1re moit. du XVIIIe s. comprenant un ancien moulin précédé d'un logis parall., dont il est séparé par le bief. À l'arrière, dépendances fort remaniées.
Accolé au moulin, logis du XXe s. remployant des murs anciens. Moulin conservant à l'O., dans le soubassement appareillé, les vestiges des percements de la cage et une roue en fer. Machinerie en place. A l'arrière, quatre hautes baies à linteau droit sur montants chaînés, murées et remplacées. A dr., porte à montants chaînés et chanfreinés surmontée d'une lucarne du XIXe s. Ample bâtière d'ardoises à croupette. Lucarnes du XIXe s. A rue, logis chaulé, ouvert à l'étage par trois fenêtres jadis à traverse avec montants des jours inférieurs à queues de pierre. Deux travées de mêmes percements sur deux niveaux dans le pignon dr. Fenêtre semblable dans l'exhaussement de la 2e moit. du XVIIIe s. de l'annexe accolée à g. Dans le pignon de celle-ci, porte à linteau droit et fenêtre privée de sa croisée. Pignon primitif bien marqué. Du XIXe s. percements au r.d.ch. de la façade et agrandissement par une adjonction parall. à l'arrière, sous bâtière.
Dépendances transformées au XIXe-XXe s. où subsistent un montant de portail à queues de pierre, une porte à linteau échancré et les traces d'une autre porte.

LA GOYETTE

N° 17. Dans un long volume en moellons de grès et calcaire sous bâtière d'éternit, logis de quatre travées avec dépendances et agrandissement à g., porte moulurée datée « 1771 / I.H.S. » sur le linteau déprimé. Piédroits retouchés.

 

Rue des Tombes

R.DES TOMBES N° 145. Maison traditionnelle à double corps de trois travées dont l'ordonnance reste bien lisible à l'arrière. De ce côté, r.d.ch. en calcaire appareillé, percé de deux fenêtres échancrées, millésimée à g. de 1757 sur la clé. Porte du XIXe s. A l'étage en brique, fenêtres à linteau droit sur montants à queues de pierre, reliées par des cordons de calcaire. Façade principale transformée : porte en plein cintre datée à la clé «J. J. Morin / 1819». Frise dentée avec consoles d'angle profilées sous bâtière d'éternit à coyau. A g. et à dr., dépendances des XIXe et XXe s., qui ont englobé à l'arrière une petite maison à double corps en grès, du dern. tiers du XVIIIe s. Porte déprimée entre deux fenêtres à meneau et étage sous combles. Bâtière de tuiles N° 158. Presbytère. Construction parall. en calcaire de style classique, de la 1re moit. du XVIIIe s. (fig. 112). Deux niveaux cantonnés de chaînages, sous bâtière d'ardoises à croupettes et coyau. A g., logis primitivement à double corps de trois travées de fenêtres déprimées à clé sur montants harpes. Porte moulurée à linteau droit probablement du déb. du XIXe s. A dr., ancienne dépendance, peut-être jadis moins haute, dont subsiste à l'arrière le portail surbaissé. Sans doute en 1817 comme le rapporte gravé à l'arrière le millésime de l'oculus, aménagement de deux travées d'habitation dans cette partie et adjonction possible de la dernière travée.N° 160. Dans un jardin, maison parall. en calcaire et grès, du déb. du XVIIIe s. Porte à linteau droit à clé sur montants à queues de pierre saillantes et baie d'imposte en ceil-de-bœuf. Au 1er étage, deux étroites baies en plein cintre à clé saillante. Fenêtre du XIXe s. au r.d.ch. Toit mansardé à croupes, ardoisé et percé de deux lucarnes à croupe et petits-bois.Chap. de la Vierge. Petit édifice néoclassique en brique sur base de pierre. Façade de calcaire en appareil régulier, dominée par un fronton triang. et encadrée d'importants chaînages narpés. Porte en plein cintre sur impostes, portant « Ste Mère / de Dieu / 1846 ». Boiserie d'époque. Toiture d'ardoises (fig. 113).Vierge   à   l'Enfant   en   terre   cuite,   datée   et signée  « J.   D(ewez).  de  Namur 1846». Deux gravures  (XIXe s.) : Christ aux  anges et Descente  de  croix  d'après  Rubens.

 

Arville

{atipsjp 148|50}le chateau d'Arville{/atipsjp}

 

Grandpré

{atipsjp 105|50}GRAND-PRE{/atipsjp}
Ancienne abbaye de Grand-Pré. A l'écart, au bord du Samson, vestiges de l'abbaye cistercienne fondée par Villers-la-Ville en 1231 et dotée par Philippe, comte de Namur. Bâtiments reconstruits au XVIIIe s., dont certains sous l'abbatiat d'Etienne Defrenne (1761-1774). Exploitation agricole dep. la suppression à la Révolution française.
Ensemble composé du porche et de l'aile d'entrée de l'abbaye, d'une ferme clôturée disposée autour d'une cour irrégulière  à l'E.  et d'un  ancien  moulin au N.E.
* Aile d'entrée du complexe disparu, ponctuée au centre par un remarquable porche classique. A rue, plaqué sur une âme plus ancienne, portail en plein cintre mouluré et encadré de pilastres sous entablement frappé d'un cartouche Louis XV gravé aux armes parlantes de l'abbé Defrenne. Fausse baie d'imposte en pierre, clé millésimée de 1772 et devise-chronogramme sur phylactère donnant la date de 1761 : « ConDeLeCtatUr In VMbra ». A l'étage, niche en plein cintre avec statue de la Vierge à l'Enfant. Vers la cour, r.d.ch. appareillé en calcaire percé d'un portail surbaissé harpe. Etage en brique avec chaînages d'angle harpes : baies à linteau déprimé et harpe sur montants à queues de pierre et aire d'envol d'un pigeonnier portée par des corbeaux en quart-de-rond.
Sur corniche en doucine, haute toiture pyramidale ardoisée, renflée et sommée d'un bulbe (fig. 116 et XXII).
De part et d'autre, liées au r.d.ch., dépendances en calcaire ouvertes sur la cour. A dr., logis à deux niveaux, sur caves à dr. Au r.d.ch., deux portes à linteau droit sur montants harpes et trois fenêtres à traverse, toutes remaniées ou bouchées. A l'extrême dr. et à l'étage, petites baies rect. parfois transformées. Autres percements du XIXe s. Face à rue opaque hormis quelques prises d'air et des ouvertures du XIXe ou XXe s.
A g. du porche, remises à voitures s'ouvrant par deux portails surbaissés et harpes sur montants à queues de pierre. Autres faces refaites. Bâtières d'ardoises à coyau.
Dans le mur de clôture attenant, base octogonale et chapiteau de même forme orné de feuilles de plantain du XVIe s., provenant peut-être de l'abbatiale démolie.
Ferme du XVIIIe s. principalement en brique et pierre bleue sur soubassement de calcaire. A l'E., longues éta-bles de la fin du siècle, faisant léger retour au N. Portes et fenêtres bombées à clé sur montants monolithes. Frise dentée recoupée par les ouvertures du fenil. Harpes d'angle. Perpend. à dr., grange et remises à chariots contemporaines avec portails surbaissés en harpes sur impostes profilées, s'appuyant sur un bâtiment antérieur plus bas, sans doute à destination industrielle : pignons en calcaire conservant à dr. une baie à linteau droit sous arc de décharge en brique et une cheminée à l'intérieur. Trace d'un pignon aigu à épis. Façade arrière en calcaire également, longée par un bief alimentant jusqu'il y a peu une roue à aube du XXe s. Bâtière d'ardoises mansardées à croupettes, percées de jolies prises d'air à croupe. En face, portail d'entrée surbaissé et harpe, daté de 1771 sur la clé et sans doute contemporain des étables et de la grange.
A l'O., massive grange en large en moellons de grès et de calcaire, de la fin du XVIIe ou du déb. du XVIIIe s. Portail en plein cintre sur piédroits chanfreinés et chaînages d'angle. A la fin du XVIIIe s., élargissement en brique vers l'arrière. Très haute bâtière d'éternit à croupettes et coyau. Dans le prolongement à dr., étables en calcaire du mil. du XVIIIe s., greffées sur l'aile d'entrée de l'abbaye. Portes bombées à clé sur montants chaînés et biseautés, entre petites fenêtres rect., souvent remaniées. Bâtière d'éternit à coyau avec lucarnes rampantes.
En dehors de la ferme, ancien moulin en L dont le développement est peu clair à la suite de nombreux réaménagements. Aile principale longée au S. par le bief et datée à l'opposé, de 1685 sur la clé de la porte à cintre surbaissé, accostée à dr. d'une porte à linteau droit et d'une fenêtre pareille, sur montants chaînés. Petites fenêtres semblables à l'étage. Autres percements des XIXe et XXe s. Aile en retour plus courte, datée de 1673 sur le linteau droit de la porte chaînée murée. Fenêtre à traverse contemporaine à l'O. Dans le pignon, baies à meneau et fenêtres rect. du XVIIIe s. Bâtières d'éternit à croupettes et coyau. Au N., clocheton.
Dom U. BERLIERE, « Monasticon belge», t. I, 1890-1897, pp. 71-76. - R. BLOUARD, « L'abbaye de Grandpré », Namur, 1954.

Maizeroulle

MAIZEROULLE - ce hameau perdu et vestiges d'un village jadis plus important, quoique situé sur la commune de Faulx-les-Tombes est décrit dans les hameaux attachés a Mozet




 

{styleboxjp}Description dans les "Terriers du Comté de Namur en 1601-1612

Faulx

Examinés Saulthoir et Gilles des Champs de Reppe.
La censé du seigneur (Jean de Berlo, époux de Marguerite d'Eynatten) embas le chasteau, que tient uug censier à moictié, peult avoir en jardin et prairies et paischis 8 bon. et le labeur 2 1/2 charues. Si en tient le seigneur avecq son chasteau en jardin et prairie ..., en bois ung grand pays, ne sachant le nombre de boniers.Jean Thierifail, mannant audit Fau, maison, grainge, establerie, jardin, preit, terre environ 4 bon. soubs la seigneurie de Faulx, et soubs le bailliage de Sampson avecq une grainge aussy 4 bon.Piere de Verine tavernier, en jardin, prêt et terres environ 3 bon.
La maison du Sté appartenant à l'abbé de Grandpreit, contenant en jardin, preit, pasturaige et terres environ pour tout 6 journaulx.  9 manovriers peulvent avoir l'uug parmy l'aultre chascun 3 journaux; 5 vefves qui se tauxent ordinairement à moictié, et deux aultres pauvres manovriers également comme vefves.

Tombes (Les Tombes, dépend, de Faulx.)

Franchois Tonnet, maison et héritages, le tout environ 15 bon., marescageux.Piere Anceau, que tient ung louagier, maison et environ3  bon.; le dit Piere peult avoir 6 bon. de bois.Les Traux Regnart, Gilchon des Tombes, le Corbisier et Jean le Clipteur eulx quatre réputés pour une charue.Jean Jehol, maison et héritage environ 1 bon. Piere Herbiert, idem.Jean du Bois Gillot, maison et héritaiges 2 bon.Jean Thieryfay, résident à Fau, tient aux Tombes une grainge et quelques 8 à 9 bon. d'héritages, par faulte de résidence, paye 1/2 manovrier.La vefve Jean Willame, maison et héritage 3 bon., demi taille.Orban, louagier à Loys Gérard de Jauche, tient maison et héritage un journal, et le dit Loys tient le résidu quelques 6 bon. terres et preits.Materne de Thieryfay, résident à Faulx, tient 2 bon., terres, preits sans payer taille non plus que le dit Loys.Dient avoir payé pour la taille de Fan passé à l'advenant de 8 s. pour le ruannant par mois, ceulx qui avoient plus d'héritages à l'advenant, la charue le double.


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General update: 19-01-2012 07:54
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