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Plantée sur un éperon rocheux dominant le village, cet église de style roman mosan est une des plus anciennes églises du Condroz namurois. Elle à été construite autour du XI siècle en moellons de grès et de calcaire. La tour était initialement une tour fortifiée du IX siècle à laquelle fut ajouté un clocher. Elle groupait au pied de sa tour de refuge trois nefs initialement de quatre travées. La nef centrale a conservé ses petites fenêtres romanes en plein cintre et ses arcades de même forme, qui se répète sous la tour, ainsi qu’une rarissime faîtière en pierre de taille.
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Plantée sur un éperon rocheux dominant le village, cet église de style roman mosan est une des plus anciennes églises du Condroz namurois. Elle à été construite autour du XI siècle en moellons de grès et de calcaire. La tour était initialement une tour fortifiée du IX siècle à laquelle fut ajouté un clocher. Elle groupait au pied de sa tour de refuge trois nefs initialement de quatre travées. La nef centrale a conservé ses petites fenêtres romanes en plein cintre et ses arcades de même forme, qui se répète sous la tour, ainsi qu’une rarissime faîtière en pierre de taille.
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Les dates importantes de cette église :
Cette église appartint d’abord à l’abbaye bénédictine de Cornelimünster près d’Aix-la-Chapelle dont dépendait le chapitre de Sclayn.
Plus tard, ces paroisses furent confiées au clergé séculier de la principauté de Liège et à partir de 1559, au diocèse de Namur.
Strud resta une chapelle dédiée à la Vierge mais sous la dépendance de la paroisse de Maizeroule. En 1808, lors de la suppression de la paroisse de Maizeroule, Strud et ses hameaux furent rattachés à la paroisse de Haltinne. Strud n’a cependant jamais été le siège d’une paroisse et il n’y a jamais eu de presbytère en ce hameau. Le bâtiment au pied de la tour est l’ancien manoir qui échut à la famille de Barsy vers 1700. Mr de Barsy était maitre de forge. On peut y lire sur un gros sommier en chêne de la pièce principale « M.B. DE BARSY 1703 / SGR de Goyet ». Plusieurs membres de leur famille ont été inhumés en l’église de Strud.
Descriptif et rénovation de l'église :
Cette église est très ressemblante à celle de Bonneville. Elle est de style Roman de la Meuse, du type le plus simple, basilique à trois nefs se développant dans le sens longitudinal, tour occidentale, piliers carrés en maçonnerie, entrée latérale, plafond en bois, plats sur poutre, absence d’ornements et de sculptures.
De la construction primitive, il reste la tour et les trois premières travées et demi de la grande nef. Les haies de nefs latérales sont du XVIII siècles et témoignent de remaniement opéré à cette époque.
En 1891, on a abaissé la partie Est et prolongé les nefs de trois travées, construit un nouveau chœur, renouvelé en élargissant la nef latérale Sud, construit la tribune. A l’entrée du chœur, on n’a pas construit l’arc triomphal, le rectangle de maçonnerie est supporté par une poutre. La tour prend son assise à l’extrémité du promontoire, bien en contrebas et elle est étagée par une muraille soutien, sorte de contrefort.
Elle n’est percée que de quatre baies bien caractéristiques au sommet et de quelques meurtrières étroites.
La moitié inférieure est en appareil irrégulier de schiste mêlé de calcaire. Les petites nefs prennent naissance au droit du mur occidental de la tour et à défaut de traces de raccord semblent de même travail.
Le rez-de-chaussée de la tour communique avec les nefs par deux piliers qui opèrent la fusion des arcatures à section rectangulaires soutenant une voute d’arrêtes en pierre.
Ces piliers ont conservés l’imposte primitive qui à été modifiée aux autres piliers.
Les fenêtres hautes, bien que légèrement agrandies à ce qu’il paraît en 1891, (celles de Bonneville pourraient être intactes), semblent cependant avoir gardé l’aspect original.
Quoi qu’il en soit, la paroisse de Maizeroule étant particulièrement pauvre au XVII et XVIII siècles et, en outre, les chanoines de Sclayn ne se souciant guère des travaux élémentaires d’entretien à effectuer et ce malgré les protestations parfois énergiques de la population, l’église de Strud demeure très délabrée ; ce n’est qu’au siècle dernier et surtout de ce XX siècle que le curé et le conseil de la fabrique d’église d’Haltinne prirent les choses sérieusement en main.
Le Jardin médiéval :
Madame Frédéric de Barsy, membre des Œuvres Paroissiales et de la Belgian Flower Arrangement Society, avait réalisé une exposition florale en 2001 à l’occasion du millénaire de l’église de Strud. Mais elle souhaitait également y adjoindre un jardin médiéval, le premier qui serait réalisé en Wallonie.
Grâce à la commune de Gesves, au cercle Archéologique, à la Fabrique d’Eglise et Œuvres Paroissiales et à la Région Wallonne son souhait a pu être réalisé. Il fut terminé en 2002 à l’occasion des « Journées du patrimoine ».
Le jardin est rectangulaire et comporte une dizaine de parterres, plantés de simples, de légumineuses et de plantes aromatiques.
Notre-Dame du Mont Carmel :
Notre Dame du Carmel, c'est l'un des divers noms de la Vierge Marie. Sa dénomination provient du Mont Carmel, en Israël, un nom qui dérive de Karmel ou Al-Karem et que l'on pourrait traduire par jardin. Des ordres religieux carmélites existent aujourd'hui dans le monde, masculins et féminins, dédiés à cette figure mariale.
Au XIIe siècle, des hommes choisissent de vivre en ermites dans les grottes du Mont Carmel, à la recherche de Dieu. Ils s'inspirent du prophète Elie, qui fonda une école des prophète au Mont Carmel et qui 800 ans avant le Christ, s'écrit : "Le Seigneur est vivant devant qui je me tiens".
Ces ermites sont les héritiers des disciples ce ses écoles. Ces derniers furent parmi les premiers convertis au christianisme naissant à l'époque de Jésus-Christ. Après la dispersion des Apôtres (en l'an 38) ils construisent une chapelle en l'honneur de la sainte Vierge Marie, et Lui portèrent une dévotion singulière. Plus tard, ils souffrirent beaucoup des Sarrasins et des musulmans, ainsi que des croisades qui furent un désastre. Ce lieu de vie monastique, appelé Ordre du Carmel, reçoit aux environs de 1209, une règle de vie par le patriarche Albert. La prière est au centre de cette règle pour vivre dans la dépendance du Christ et le servir d'un coeur pur.
En 1245, saint Simon Stock devient supérieur général des Carmes. Dans la nuit du 16 juillet de cette année là, il demande à Marie dans ses ferventes prières de prendre son institut sous sa protection. A l'aurore, Celle-ci lui apparut au milieu d'anges et cerclée de lumière. Elle était vêtue de l'habit de l'Ordre, et tenait dans sa main une étoffe marron qui était le scapulaire de l'Ordre. Elle le donna à saint Simon après s'en être revêtue en lui disant : "Ceci est un privilège pour toi et pour tous les Carmes. Quiconque mourra en portant cet habit ne souffrira pas le feu éternel".
Ainsi, ce vêtement sacrée est un immense don qui préserve de l'Enfer quiconque meurt en l'ayant revêtu. Cette apparition et ce don, dans la foi catholique, comme de nombreux autres, montrent et confirment l'association de la sainte Vierge à l'oeuvre de la Rédemption.
En Espagne elle est patronne des marins et de la marine Espagnole. En Colombie elle est considérée comme la patronne des transporteurs ; au Pérou existe une grande dévotion à la Vierge, où elle est une Patronne du Criollismo ; elle est aussi patronne du Chile et de son armée.
On fête le 16 juillet, jour de la fête de Notre-Dame du Mont Carmel, toutes les personnes s'appelant Carme ou Carmel. La ville canadienne de Notre-Dame-du-Mont-Carmel honore cette appellation.
La dévotion à Notre-Dame du Mont-Carmel est notamment pratiquée au sein du Tiers-Ordre carmélite.