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Date de publication

Accrochée à une colline entre Wierde et Mozet, la ferme de Baseille éclate de blancheur dans le paysage.

 

Ferme de Baseille

BASSEILLE

• Ferme de Basseille. Siège d'une seigneurie acquise en 1755 par Agnès-Th. Jacquet, épouse de Charles de Ghillenghien, seigneur d'Andoy, et vendue en 1763 à Michel Raymond, maître fondeur et batteur de cuivre. Parfaitement intégré dans un site vallonné, ensemble clôturé de beaux volumes en moellons de calcaire chaulés des XVIIIe et XIXe s., groupés autour d'une aire rect. (fig. 290).
Au S., haut porche d'entrée de la 1re moit. du XVIIIe s. Portail dont le cintre, remanié en harpes, pose sur piédroits chaînés. Bâtière d'ardoises à croupes abaissées.
Dans l'axe, grange en long également du XVIIIe s., cantonnée de chaînages et s'ouvrant par un portail surbaissé à piédroits harpes. Linteau du portail N. refait au déb. du XXe s. Bâtière d'éternit.
Dépendances   du   XVIIIe   s.   remaniées au   XIXe  s.   dans   leurs   ouvertures   et couvertures de bâtières d'éternit. Logis et annexes du XIXe s.

Baseille est déjà cité en l'an 875 (villa Bacilla). Son nom pourrait venir de Basilica (oratoire non paroissial). Au treizième siècle, c'était un hospice dépendant du grand hôpital de Namur et aux siècles suivants, une ferme mise à bail et seigneurie acquise en 1763 par Michel Raymond, maître fondeur et batteur de cuivre.
La ferme était louée par André Plaineveaux en 1842 et par Victor Laurent en 1875, Jean-Joseph Poskin jusque 1886 puis en 1899, elle était occupée par les Marloie puis par M. Oger de 1910 à 1922. Entre 1922 et 1932 par M. Adrien et Hendrickx et depuis par Joseph Gilles puis son fils Joseph. La ferme fut vendue par l'assistance publique en 1932 au Comte de Liedekerke.
Une grande butte s'élève derrière la ferme (ancien tumulus).