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Maison ru de Gramptinne
Allongé au bord du Samson, entre les deux versants entre lesquels le "torrent" a creusé son lit, Goyet garde le charme de l'aliance entre l'eau et la pierre.
Goyet est, sans conteste, le plus beau coin de la vallée du Samson. Goyet porte bien son nom : lieu de plaisance, du latin : gaudium.

 

"Située dans une cuvette formée par les eaux du Samson et de ses affluents, le Tronquoy, descendant en tourbillonnant de Mozet, et le Struyaux, venant de Strud, la section de Goyet charme immédiatement le voyageur ; de grands tilleuls et des peupliers  longent la route venant de Samson; puis, c'est l'échancrure de la cuvette qui s'amorce, qui s'élargit; à droite, l'Institut
Saint-Antoine, avec sa belle façade en pierre, ses terrasses, ses jardins français. Il est regrettable que l'harmonie des lignes de cette belle façade soit brisée par l'apposition de pierres rappelant les noms des bienfaiteurs de l'Hospice; il eût été plus heureux que ces noms fussent inscrits sur un tableau d'honneur dans le hall d'entrée de l'établissement. Plus haut, le
surplombant fièrement, le château moderne de Goyet, où, hélas, la brique domine dans ce pays de la pierre.

Plus-loin, à gauche, le massif des grottes et cavernes préhistoriques (voir le site valdesamson) ; et, sur les bords de la cuvette qui s'élèvent vers les plateaux de Mozet et de Bonneville, des jardins, des prairies, des bois, de coquettes et riantes maisons. On ne peut trouver site plus enchanteur. Derrière l'Institut Saint-Antoine, une églisette assure le service divin.
Goyet, autrefois, était un centre industriel important : des forges, des « macas », des « huisines de cuivre », des moulins, une filature, etc. étaient actionnés par les eaux des biefs du Samson : le minerai de fer se trouvait sur place et dans les environs."

abbé R Blouard - dans "La basse Meuse namuroise"


Route de Gramptine

ImageROUTE DE GRAMPTINNEN° 7. Petite maison perpend. en calcaire de la fin du XVIIIe s., couverte d'une bâtière de tuiles. Fenêtres à meneau d'origine et porte récente.
N° 11. Le long du Samson, ancien moulin du XVIIIe s., fortement remanié au XIXe s. Subsistent le bief et la roue en bois.
Nos 15-17. Maison classique à double corps de cinq travées en moellons calcaires, de la 2e moit. du XVIIIe s. Fenêtres bombées à clé aux deux niveaux et porte semblable à traverse chantournée. Transformation d'une fenêtre en porte lors de la division en deux habitations. Bâtière d'éternit à coyau.
N° 16. Dans une maison exhaussée au XIXe s., porte sur piédroits à queues de pierre dont le lineau déprime' est frappé d'un écu orné de volutes, daté de 1717 et monogramme « IHS ». Fenêtre jadis à meneau, transformée, à dr.
N° 18. Petite maison traditionnelle en calcaire à deux niveaux. Au r.d.ch., trois fenêtres jadis à meneau. Porte à linteau déprimé millésimé « anno 1736 » sur montants à queues de pierre. Dans le prolongement à g., ancienne étable avec porte à linteau courbe en moellons. Fenêtres transformées. Autres portes du XIXe s. Bâtière de tuiles.
N° 32. Maison parall. en moellons de calcaire chaulés de la 1re moit. du XVIIIe s. Porte centrale et deux travées de petites fenêtres à linteau droit. Bâtière d'éternit.
N° 38. Petite maison en moellons chaulés, agrandie au XIXe s., dont la partie droite du XVIIIe s. conserve à l'étage une fenêtre à meneau sous la bâtière de tuiles. Autres percements du XIXe s.

Rue de l'Hospice

ImageR.   DE   L'HOSPICEN° 2. Foyer intercommunal St-Antoine. Ancien siège d'une seigneurie acquise en 1760 par Pierre-Jos. Deville. Bâtisse classique de deux niveaux sur caves, en calcaire, portant l'inscription : « Hospice fondé en 1867 par madame Marie-Louise-Virginie de Ville », au-dessus de développée par étapes à partir d'une habitation de trois travées en U, de la 2e moit. du XVIIIe s. Donnant sur le Samson, au centre, trois travées d'origine de baies à linteau bombé à clé, avec boiseries anciennes. Allongement de deux et trois travées dans le même style de part et d'autre : à g., peut-être dès la fin du XVIIIe s., à dr., en 1923, date inscrite sur une dalle au-dessus de la 1re fenêtre. Corniche de pierre en talon, sous bâtière d'ardoises à coyau, avec lucarnes récentes. A l'arrière, agrandissements : fermeture du U et à dr., dédoublement du volume abritant une chapelle. Diverses dépendances à g : grange et remises à voitures, contemporaines de la bâtisse primitive, percées de deux portails jumelés à linteau surbaissé et clé, bâtière d'ardoises à croupettes; à dr., aile perpend. de la ferme en bril'extrémité dr., en moellons, remploie des volumes plus anciens.{/slide}{slide=Rue du Ruisseau}ImageR.DU RUISSEAUN° 3. Petite maison traditionnelle basse en moellons de calcaire de la 2e moit. du XVIIIe s. Porte à linteau déprimé et fenêtre à meneau au r.d.ch. Deux petites baies rect. sous la bâtière de tuiles. Autres percements du XIXe s. Allongement à g. au XIXe s. et à dr. récemment.{/slide}


{styleboxjp}Description dans les "Terriers du Comté de Namur - 1601-1612 

Goyet (Goyet, dépend, de Mozet, c. d'Andenne.)

Franchois Gaurenne éaigé de 60 ans, Jean Franchois d'environ 52 ans et Guillame Gollin éagé de 40 à 44 ans.
La censé du seigneur d'Yves, sans aulcuns édiffices, une charue, prairies environ 5 journaulx; bois, 200 bon. et plus 4.
Franchois Caurenne héritier, maison, jardin, prairies 1 1/2 bon. En mai 1505 Lacelot d'Yves, seigneur de Goyet, fit vendre aux enchères une certaine quantité de terres dépendant de cette censé. (Cour de Goyet, no 2, fo 1, à Namur.)Guillame Collin, maison, jardin, preit, terre environ 5 bon.
La maison de Strueau, héritage pour estre égal, idem.
Colla Jarninon, maison et héritage 1 bon.
Jean Franchois, idem.
La vefve Gilles Jarninon, pauvre vefve, petite maison et 1 journal.
Mathis Nottin, maison et 1 bon. d'héritage.
Franchois Loizeun, maison, héritage et petit cortil.
Anthoine Mackau, idem. Jean Gilles, idem. Lambert Adam, idem.
Dieudouné Nocent et son frère, maison partie, et par ensemble 1 bon. d'héritage.
Collart Goument le jeusne, une maison et 1/2 bon.
La maison et héritage de Philippe Tamison que tient par louage Jean le charon, environ 1/2 bon.
Jean Robin, tenant en louage la maison de Mulener et 1/2 bon.
Cœsne Gérard tient une petite maison et 1 journal.
Pierchon Dieudonné tient maison, taverne avec 11/2 bon.
Il y at 9 bon. de comunanlté environ.
Ils payoient l'an passé 13 1/2 s. par mois pour un manant, le censier double.
 


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General update: 19-01-2012 07:54
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