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Hameau de Struvia
Le long du Struviau blotti au pied de la vallée se cache Struviau et plus loin à droite au bords des vergers les restes de l'ancien hameau de Maizeroulle, jadis prospère a eu un peu la même destinée que celui de Mont Sainte-Marie. Dans ce cas, c'est l'exploitation des terres plastiques de son sous-sol qui lui fut fatale.

 


Struviaux

ImageSTRUVIAUXEn face de Maizeroulle, petit hameau groupé le long d'une rue étroite et grimpante. Volumes du XIXe s. en moellons de calcaire, sous bâtières de tuiles rouges ou noires.Maizeroulle

 

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Maizeroulle
Le hameau de Malzeroule proche de Goyet se réduit à deux habitations : une et un ancien presbytère. MAIZEROULLEN° 2. Ancien presbytère. Face à de vastes campagnes, bâtisse traditionnelle reconstruite en 1759-1760, en brique et pierre bleue. Tournant le dos à la route, double corps de trois travées. Au r.d.ch., porte à traverse sous linteau droit et deux baies remaniées au déb. du XIXe s. A l'étage, de part et d'autre d'une petite baie, fenêtres à meneau, battées et barreaux. En façade arrière, quatre petites baies primitives avec barreaux. Bâtière d'éternit.Dans le prolongement, annexe en moellons, probablement de la fin du XVIIIe s., éclairée de petites ouvertures à encadrement de brique. Bâtière de tuiles.Sur la butte visible à dr., emplacement de l'église paroissiale dépendant comme le presbytère du chapitre de Sclayn, dont les derniers vestiges ont été détruits en 1942-1943.R.   BLOUARD,   Ibid.,  1939,  pp.  129-133.

Chapelle Saint-Hubert

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Chapelle Saint Hubert
La chapelle Saint-Hubert en calcaire est abritée sous un grand arbre et est datée de 1845. Elle est complètement Isolée au milieu des champs et évoque le hameau de Maizeroule à demi disparu, sur le chemin maintenant labouré qui menait de Maizeroulle à Goyet par le "chemin des anglais".

"Saint-Hubert, protège-nous du Malheur", dit l'inscription au-dessus de la porte. La chapelle, méconnue de beaucoup, monte la garde en surplomp de l'ancienne "Parfonde Ruwale", un sentier terriblement encaissé allant jadis de Maizeroulle à "l'tièsse dit keuve" aujourd'hui labouré. Les terres voisines portent le nom de Campagne di Saint-Hubert et vont jusqu'au bois d'Arche à travers lequel les manants des sections éloignées apportaient leurs défunts reposant sur un hamac de drap de lit accroché à des perches et porté sur les épaules des honnies...

 

 

 

 


Paroisse de Maizeroulle

L'ANCIENNE  PAROISSE  SE MAIZEROULE : Histoire et étymologie. On trouve dans un document latin, en 953 le mot MACEROLES ; dérivé en -eola, de mauria : "mur de clôture", ancien français : "maisière", mur en ruines, le terme Maizeret désignant un mur, une bâtisse ou une ruine. Cette dernière signification lui convient malheureusement bien car de son ancienne église, il ne reste que quelques pierres. Une église romane y existait delà au onzième siècle dédiée à Saint-Martin.N.B. On écrit MAIZEROULE avec 1 ou 2 L ; l'orthographe de ce nom n'a jamais été fixée.La paroisse de Maizeroule (sur l'actuel territoire de la paroisse de Faulx-les-Tombes) ressortissait au diocèse de Liège et faisait partie du Concile d'Andenne. En 1559-1560, elle fut rattachée au diocès' de Namur et dépendit toujours du doyenné d'Andenne. Son origine est très ancienne ; on peut conjectuer que la paroisse de Maizeroule est un démembrement de celle de Mozet au XI ème siècle, sans qu'on puisse en déterminer la date exacte .

{styleboxjp}M Gaillot dans son "Histoire générale Ecclésistique et civile de la ville et province de Namur" dit :

"Maizeroulle, est un village situé à deux fortes lieues de Namur, dont la seigneurie  à été engagée en 1663, par le souverain à demoiselle Anne de tamison, pour une somme de treize cent florins. Elle consiste en haute, moyenne et basse justice, droits d'amendes, de confiscations, de chauffe, plaids généraux. Messire Ferdinand, baron de Mérode, l'acquit en 1665, et depuis lors elle a toujours été possédée par les seigneurs d'Haltinne, de Strud et des Tombes 

Un document de 1643 donne les limites de la paroisse de Maizeroule mais la juridiction du curé de Maizeroule dépassait les limites de sa paroisse ; au point de vue spirituel, le village de Strud (anciennement commune d'Haltinne) fut, de temps immémorial, annexé à la paroisse de Maizeroule ; en 1675, le curé notait qu'il y avait à Maizeroule environ 80 communiants et 230 à Strud et 7 dans les hameaux avoisinants.
Un document du 5 mai 1704 nous apprend que le curé de Maizeroule était tenu de célébrer la messe, à Strud, les dimanches et jours de fête, d'y faire les processions ordinaires. A l'approche de Pâques, il faisait aux enfants le catéchisme préparatoire à la communion pascale.
La petite histoire rapporte que la question des revenus des curés fut là aussi souvent débattue et donna lieu à des procès fastidieux, où beaucoup d'arguments, vrais ou faux, furent produits de chaque côté, et d'où les injures ne furent pas absentes. Mais il serait trop long de les rapporter ici.
Un procès fameux, par exemple, dura de 1756 jusqu'en 1865, procès engagé entre le curé Jean-Nicolas Delmelle d'une part, et, le chapitre de Sclayn et le Procureur Général d'autre part au sujet de la "portion congrue ou compétence", nous dirons aujourd'hui le traitement du curé.
Notons encore que le dernier curé de Maazeroule, J* Grandgagnage (1785-1804) écrit -: "Mémoire que l'an 1794, pour contribution de guerre, exigé par la République Française sur la cure de Maizeroule, j'ai dû payer la somme de 1.200 livres, et ne trouvant d'autres moyens pour y satisfaire, j'ai été obligé, autorisé par Mgr. l'évêque, de vendre une pièce de terre appelée "au Pâchis", avec ledit pâchis contenant environ 5 journeaux".
La paroisse de Maizeroule, supprimée en 1803, fut rattachée à celle de Faulx-les-Tombes ; le hameau de Strud dépendit désormais de la paroisse de Haltinne. Mais le hameau s'est dépeuplé sans doute aussi suite aux guerres et pour des raisons économiques (trop à l'écart). En 1857, il comptait seulement 27 habitants...

Les seigneurs de Maizeroulle :  voir "le lignage de Maizeroulle et de son manoir "

 

Ancienne église

L'ancienne église de MaizerouleII n'est pas possible de décrire son architecture, la tour, qui fut démolie en 1942-1943, d'allure romane, ressemblait à celles de Sclayn, Mont-Sainte-Marie et Wierde.Il y avait trois autels et l'église était dédiée à Saint-Martin, patron de la paroisse. Suite à l'exploitation intensive de son sous-sol riche en terre plastique, l'église dont il ne restait déjà plus que la tour et un petit choeur se lézardait de même que la ferme limitrophe. La nef fut abattue en 1825, pour fournir des pierres à la réparation de l'église des Tombes ; il ne subsista que la tour et le choeur, qui disparurent donc en 1942-1943 uniquement pour permettre de continuer d'exploiter les gisements de terre plastique qu'ils recouvraient.(1) R. BLOUARD, Mozet, p. 56II ne reste plus rien de cet édifice religieux, qui joua un grand rôle dans la région pendant plus de 600 ans.Dans une note à ce sujet, dans son ouvrage sur Grand-pré, R. Blouard écrit ce gui suit : "C'est par des charges importantes de dynamite que l'on parvint à démolir la tour et le choeur ; la déflagration fut si forte qu'aucune pierre ne fut utilisable, "spectacle pitoyable et regrettable" disent encore les témoins oculaires".

Des morceaux de pierres tombales ont été maçonnées dans les écuries de la ferme de Bloskin située au nord qui fut agrandie par des pierres de l'ancienne ferme. Elle est exploitée par P. Dejonckeere.

L'ancien village

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Maizeroulle
L'ancien village de MaizeroulleA droite de la route allant de Goyet à Strud se trouvent les derniers vestiges du hameau de Maizeroule. D'après un plan de l'abbé Blouart paru dans son étude sur l'abbaye de Grand-Pré dans le Guetteur-Wallon en 1955, Malzeroule comptait deux grosses fermes conjointes, en carré près de l'église dont une était l'ancienne cure et la plus grosse des fermes était occupée par M. Carpentier.Le site est maintenant propriété de la famille De Norre de même que l'ancien presbytère en pierre bleue. Bien restauré, il est daté de 1760. D'autres demeures étaient situées à proximité et sont également disparues.La ferme de Bloskin fut construite en 1943 suite à la démolition de l'église et de la ferme Carpentier en 1942. Cette ferme datant du dix-septième avait été bombardée en 1940 par le fort de Maizeret... La ferme de Bloskin est louée par la famille Dejonckeer depuis 1953 (90 hectares). Les portes, les pierres et l'ancienne cheminée proviennent de la ferme rasée, on y trouve même des petites portes de tabernacles de l'église.

Les différentes cartes de Ferraris vers 1771, Vandermaelen vers 1850 et DLG vers 1871 donne un aperçu de l'organisation de l'ancien village.

   
 Image carte de Ferraris  
 Image carte de Vandermaelen
 Image Carte DLG  

 

Struvia

A gauche de cette même route se trouve le hameau de Strouvia (du nom du ruisseau) rattaché jusqu'en 1808 à la paroisse de Maizeroule, mais depuis lors fait partie de la paroisse de Mozet.

Struviaux en 1601 semblait être occupé que par une seule habitation dépendant de Goyet. La route actuelle reliant Goyet à Strud n'existait pas, seul un chemin reliait le hameau à Goyet. La route gaganant Strud passait à l'époque par la ferme Moreau, la chapelle saint Hubert, puis Maizeroulle

Chapelle saint-Hubert

"Saint-Hubert, protège-nous du Malheur", dit l'inscription au-dessus de la porte. La chapelle, méconnue de beaucoup, monte la garde en surplomp de l'ancienne "Parfonde Ruwale", un sentier terriblement encaissé allant jadis de Maizeroulle à "l'tièsse dit keuve" aujourd'hui labouré. Les terres voisines portent le nom de Campagne de Saint-Hubert et vont jusqu'au bois d'Arche à travers lequel les manants des sections éloignées apportaient leurs défunts reposant sur un hamac de drap de lit accroché à des perches et porté sur les épaules des honnies...

 


Une fosse d'extraction de terre plastique existait a proximité du village de Maizeroule. Une cinquantaine d'homnes y étaient employés. Les puits d'extraction atteignaient 35 mètres de sorte qu'on en extraya en-dessous de l'église et du cimetière contigu maintenant disparus.


{styleboxjp}Description dans les "Terriers du Comté de Namur - 1601-1612 

Maiseroulle

Gérard de Maiseroulle, Jean Paiset après serment dient.
La censé Philippe Tamison, 1 1/2 charue avec 5 bon. de preit et paischis.
Gérard de Maiseroulle tient 5 bon. à la roye, et preits environ 7 journaux, asscavoir 1 quarte part contre 3 parts de Tamison.
Item 3 manovriers ayans 2 maisons avecq 2 bon. d'appendices.
Ils payoient l'an passé pour chasque paye 17 s. qui poroit revenir présentement à 14 s. le mois.
En 1626, cette seigneurie comprend une église paroissiale, une censé de 2 Charues de labour, 5 manants possédant quelques bonniers, et une cour foncière relevant  de l'abbaye  de   Grandpré.   Elle  fut   engagée  à Anne  Tamison pour 1.300 florins. (Sono. Bail, n' 26 f 48).   


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General update: 19-01-2012 07:54
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