Lorsque, dans sa règle, saint Benoît précise les prières qui doivent être chantées à chacune des heures, il mentionne, entre les psaumes, les antiennes et les repos, les hymnes ambrosiennes, poèmes chantés introduits au IVe siècle, par Ambroise évêque de Milan, dans la liturgie de son église.Au VIIe siècle le pape Grégoire I
codifie et uniformise l'usage des textes chantés aux offices, d'où le nom de chant grégorien.
Bernard écrit
je voudrais que la mélodie fût avant tout sereine qu'elle évitât autant la mollesse que la rusticité, elle devrait par sa douceur plaire aux oreilles de telle façon, qu'elle pût toucher le cœur, dissiper la tristesse, apaiser la colère.
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