{guest}Etat des biens de l'Abbaye
1528. D'après un inventaire dressé par le notaire Jean Badot, les revenus du prieuré de Géronsart s'élevaient : en nature à 780 muids ({jtips}Muid Mesure de capacité pour les grains et les liquides Elle variait suivant les contrées et les pays Le muid de Paris valait 18 hectolitres| 120{/jtips}) de grain en argent à 300 florins 11 patards.
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{/guest}{member} Etat des biens de l'Abbaye
1528. D'après un inventaire dressé par le notaire Jean Badot, les revenus du prieuré de Géronsart s'élevaient :
en nature à 780 muids ({jtips}Muid Mesure de capacité pour les grains et les liquides Elle variait suivant les contrées et les pays Le muid de Paris valait 18 hectolitres| 120{/jtips}) de grain en argent à 300 florins 11 patards.{/member}
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Les dépenses, tant en rentes dues qu'en tailles payées au souverain, valaient :
en nature : 427 muids 5 setiers ({jtips}SetierLe setier de Paris vaut 156 litres|121 {/jtips}) 2 quartes
en argent : 83 livres 6 sous, du poids de 40 gros la livre ({jtips}Livre une livre égale 20 sous le sou, 12 deniers le denier,2 oboles Le sou valait environ 0,10 franc de 1910|122 {/jtips})
1752, le 14 mars.
ERPENT :
Biens-fonds : Une maison pastorale, un jardin d'un bon-mer, avec verger, le tout évalué à 30 florins de revenus.
Trois bonniers de terre labourable, affermés en rendage annuel ({jtips}Rendage : revenu, rente.|123 {/jtips}) de 4 muids d'épeautre et 1 muid 4 setiers d'avoine, évalués à 24 florins 16 sous.
Un bonnier et demi de trieu ({jtips}Trieu : jachère.|124 {/jtips}) et de bois sans valeur, à cause des charges y affectées, s'élevant à 20 setiers d'épeautre. Il ne rapportait que 3 florins 10 setiers.
Rentes en grains : Le monastère, en sa qualité de dé-cimateur ({jtips}Décimateur celui qui avait droit à lever la dîme|125 {/jtips}) donnait pour la portion congrue ({jtips}(126) Portion congrue ressources utilisées à la nourriture|126 {/jtips}) du curé, 30 muids d'épeautre et 15 muids d'avoine évalués à 200 florins 5 sous.
MAIZERET :
Biens-fonds : Une maison pastorale avec jardin évaluée à 16 florins de revenus. 14 bonniers de terre labourable, produisant annuellement 13 muids d'épeautre, 3 muids de seigle et 5 muids de vesces et pois, estimés à 128 florins et 10 sous. 1 bonnier de prairies et 2 bonniers de pachis, évalués à 22 florins de revenus. 15 bonniers de bois rapportant annuellement environ 40 florins.
Dîmes : Une dîme de 16 bonniers de terre à Maizeret, évaluée à 60! florins de rapport annuel. Une dîme sur la ferme de Beaulieu estimée à 42 florins. La dîme du château du Moi-nil, rapportant environ 56 florins. La menue dîme de Maizeret valant 14 florins. La grosse et menue dîmes ({jtips}Dîme dixième partie des récoltes payées|127 {/jtips} ) du Val sous Samson, rapportant annuellement 33 florins 13 sous. La dîme de Brumagne évaluée à Sflorins, 8 sous.
Rentes en grain : 6 setiers d'épeautre estimés à 3 florins 12 sous
WIERDE :
Biens-fonds : Une maison pastorale, avec jardin, aha-nière ({jtips}(128) Ahanière enclos labourable ou paturable contigu à l habitation rurale ou à son jardin|128 {/jtips}) et verger de trois journaux évalués à 30 florins de revenus. Un demi bonnier de bois, rapportant annuellement 1 florin 5 sous. 1 bonnier 27 verges de terre labourable valant 10 florins. Un demi-bonnier de trieu sans rapport. Dîmes : Le curé avait pour sa portion congrue une partie de la grosse dîme qui se levait près de l'abbaye et rapportait annuellement 20 muids d'épeautre, 14 muids d'avoine et 4 muids de seigle, évalués à 254 florins 10 sous et une partie de la menue dîme du même lieu évaluée à 20 florins.
Il receuillait également la menue dîme sur une partie de la paroisse de Wierde laquelle valait 50 florins.
Rentes en grain : 15 muids d'épeautre valant 76 florins 16 sous.
ANDOY :
Biens-fonds : Une maison pastorale avec jardin et pachis contenant un demi-bonnier 15 verges évalués à 30 florins, 1 bonnier 21 verges de terre labourable estimés annuellement à 8 florins 6 sous.
Dîmes : La menue dîme d'Andoy valant, année commune, 35 florins.
Rentes en grain : 35 muids d'épeautre et 15 muids d'avoine, estimés à 224 florins 5 sous.
Quelque temps avant la dispersion des moines et la vente des biens de l'abbaye, leur domaine se répartissait comme suit :
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