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Thon-Samson compte deux agglomérations : le village de Thon ainsi que les sections de Samson et de Vaux, étalées au pied des rochers. Le hameau situé à l'entrée de la vallée du Samson s'appelait jadis "en Vaux". Un ouvrage avancé dont on percevait encore de nombreux débris vers 1850 défendait la gorge. La route qui longe le Hoyoux (ancienne appellation de la rivière de Samson) passe au pied d'une tour très bien conservée dite tour Lapidon déjà mentionnée dans une charte de 1253 et qui appartient au système de défense de la forteresse de Samson.

En remontant la vallée du Samson, les belles bâtisses que l'on croise furent jadis des moulins et des forges attestant la florissante activité industrielle à cet endroit.

 


Vestiges du chateau

Dominant la route de Gramptinne, sur une importante falaise, site probable d'une occupation militaire au mil. du IVe s. Quelques vestiges d'un château féodal, siège d'un bailliage du comté de Namur.A. DASNOY, « La nécropole de Samson (IV-VIe s.) », A.S.A.N., t. 54, 1968, pp. 177-233.

Rue de Gramptinne

R.DE GRAMPTINNENos 1-2. Long volume en moellons de calcaire chaulés, divisé en deux habitations. Percements actuels à linteau droit du XIXe s. Vestiges à dr. d'une construction traditionnelle du déb. (?) du XVIIIe s. : à l'étage, traces de deux fenêtres à traverse ou croisée et d'une autre à linteau droit, remaniées puis murées. Allongement progressif vers la g. aux XVIIIe et XIXe s., comme le montrent les coutures à l'avant et le chaînage à l'arrière. Bâtières d'éternit.N° 9. Entre le Samson et un bief qui passait sous l'habitation, ferme en calcaire du XVIIIe s. composée au N., d'un long logis, d'un ancien_ moulin perpend. du mil. du XVIIIe s. et perpend. à ce dernier vers l'E., d'une longue dépendance de la 2e moit. du XVIIIe s. (?). A l'O., à g. de l'entrée, autre moulin et à dr., grange transformée en logis en grande partie démolie vers 1940.Logis de la fin du XVIIIe s. chaulé en façade, dont le 2e niveau est en brique. Sur cour, à l'étage, six fenêtres originales à linteau droit et à dr., porte à clé moulurée et traverse sous linteau droit. Autres percements au XIXe s. Pignon dr. appareillé, ajouré sur deux niveaux de deux travées de fenêtres à linteau droit et clé moulurée, au 3e niveau, de fenêtres rect. Harpes d'angle. Toiture d'éternit à la Mansard à croupettes. Lucarnes néo-classiques. Se greffant perpend. au volume, ancien moulin en moellons chaulés en façade, du mil. du XVIIIe s. conservant à g., une large porte à clé et impostes saillantes. Deux fenêtres à meneau, une agrandie et baies rect. Autres percements à linteau droit dans les étables aménagées au XIXe s. Harpes d'angle. Bâtière d'ardoise à croupe et coyau.Longeant le Samson, dépendances en moellons transformées et rehaussées d'un niveau au XIXe s. Porte-charretière courbe, ouverte au centre sur la rivière.A g. de l'entrée, petit moulin en moellons du XIXe s. remployant le pignon d'une construction plus ancienne. A l'arrière, traces des deux axes surmontés de fenêtres de surveillance à linteau droit.N° 18. Maison traditionnelle à deux niveaux vraisemblablement de la 2e moit. du XVIIe s. R.d.ch. en moellons de calcaire sur soubassement biseauté, percé de deux fenêtres jadis à croisée et montants chaînés et à g., d'une porte chaînée à lourd linteau droit. Chaînages d'angle. A l'étage en brique, deux petites fenêtres murées à linteau trapézoïdal et montants chaînés, encadrées par deux autres du XIXe s. Chaînages d'angle alternés. Pignon dr. partiellement en brique et colombage. Frise de brique ravalée. Allongement à g. par une construction à double corps en moellons calcaires chaulés, de la fin du XVIIIe s. Percements à linteau droit. A g., dépendances plus basses également en moellons, quelque peu postérieures. Bâtières d'éternit à coyau.NOS 41.42. Maison traditionnelle en moellons de calcaire chaulés sur soubassement goudronné. Construction primitivement basse comme le prouvent la trace sur le pignon à g. et le changement d'appareil à mi-hauteur du gouttereau. Au centre, porte en partie murée à montants chaînés et linteau déprimé daté de 1711 sous un cartouche aux armes apparemment fantaisistes, portant une croix couronnée. Fenêtres à meneau et montants chaînés, désarticulées et murées à dr. Exhaussement d'un étage dans la 2e moit. du XVIIIe s. Deux fenêtres à meneau remaniées à g. Autres percements et pignon dr. refaits lors de la division en deux habitations au XIXe s. Bâtière d'éternit à coyau.N° 41 (à côté). En retrait, petite grange en moellons de calcaire chaînée aux angles. Caché par une véranda, lourd portail surbaissé et chaîné daté « AN-NO / 1649 / FIDR (?) »> sur une dalle au-dessus de la clé. Exhaussement comme le montre le pignon N. Autres percements du XIXe-XXe s. Bâtière de tuiles mécaniques.N° 55. Au N. du château, grande ferme en long du mil. du XVIIIe s. en moellons de calcaire chaulés sur soubassement goudronné, remaniée et agrandie aux XIXe et XXe s.Perpend. au Samson, logis bas où ne subsistent que trois petites fenêtres à linteau droit murées et dans le pignon g., une grande ouverture bombée à clé sur montants à queues de pierre. Au déb. du XXe s., percement de baies et exhaussement d'une partie du logis en brique. Chaînages d'angle. Dans le même volume à dr., petite grange s'ouvrant par un portail à linteau de bois sur montants chaînés et d'une petite fenêtre rect. Allongement à dr. au XIXe s. par deux remises à voitures. Portails à linteau de bois. Légèrement décalées sur l'alignement principal, étables sans doute contemporaines du logis mais complètement remaniées au XIXe s. Dans le même volume, fournil en brique transformé récemment en habitation. Bâtières d'éter-nit. Lucarnes passantes ou à croupe.N° 56. Château des Forges. Importante demeure classique du 3e qu. du XVIIIe s. en moellons de calcaire chaulés, remaniée et ponctuée d'une grosse tour du XXe s. Perpend., de part et d'autre du bief, deux forges du XVIIIe s., l'une fortement remaniée et l'autre presque entièrement reconstruite au XXe s.Logis de deux niveaux sur caves dont la face arrière constituait sans doute la belle façade. Huit travées de fenêtres à linteau bombé à clé sur montants à queues de pierre, une bouchée à g. de la porte du XXe s. Seconde porte transformée en fenêtre, qui participait à l'ordonnance originale où devaient alterner deux fenêtres et une porte. Devant la tour, trois travées moins profondes que les cinq autres, délimitées par la bâtière d'éternit à croupettes, apparemment primitives, déterminant un plan conditionné sans doute par une construction antérieure. Harpes d'angle inexistantes à la partie inférieure à g., impliquant la présence d'un mur ou d'une annexe disparue. Lucarnes à croupe. Dans la face N., à g. de la tour, quatre travées de mêmes percements qu'à l'avant et porte à linteau droit du XXe s. A cette époque, transformations donnant au château un aspect médiéval : outre la tour, les gradins des pignons, les lucarnes et la corniche de pierre en cavet se prolongeant sur la tour. Armoiries de Raymond sur le socle de la loggia de celle-ci.

Route de Liège

ROUTE DE LIEGEN° 2. Maison parall. en brique et pierre bleue sur base de calcaire, de la 1re moit. du XIXe s. Trois niveaux cantonnés de chaînages harpes, éclairés de fenêtres à linteau droit. Cordons saillants marquant l'horizontale. Porte de même type sous corniche profilée. Bâtière d'ardoises à croupes.

 

Rue du Ruisseau

R. DU RUISSEAUN° 16. Petite maison traditionnelle en moellons de calcaire de la 2e moit. du XVIIIe s. Porte à linteau déprimé à côté d'une fenêtre refaite au XIXe s. Baie à meneau à l'étage. Allongement à g. par une dépendance postérieurement transformée en garage. Ouverture du fenil à l'étage. Bâtière d'éternit.N° 17. Maison en moellons de calcaire, datée à l'arrière de 1623 entre deux blasons muets, sur la large clé de la porte coupant le haut soubassement biseauté. Petite fenêtre avec linteau en bâtière dans le pignon et reprise du soubassement visible vers la rue. Chaînages d'angle. Au XVIIIe s., percement de deux fenêtres à meneau à l'étage et construction d'un appentis vers l'arrière à la fin du siècle. Au XIXe s., agrandissement de moitié de la maison alors exhaussée et construction d'une façade en bel appareil calcaire de quatre travées de percements à linteau droit sur deux niveaux et demi. Bâtière d'éternit.



 

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General update: 19-01-2012 07:54
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