Samson était un des châteaux du comte de Namur (Poilvache, Bouvignes, Samson, Viesville, Golzinnes, Mcntaigle) et ces châteaux comtaux présentaient des caractères particuliers. Ils étaient des centres administratifs et judiciaires autant que des places de guerre.
De la forteresse de samson, il ne reste que quelques vestiges de deux tours, visibles depuis l'entrée de la vallée lorsque vous empruntez la chaussée de Gramptinne en direction de Goyet. Si vous voulez accèder au somment de l'éperon rocheux, prennez la route qui monte vers le village de THon et puis en montant prennez la première route à votre gauche. De là, soit vous demandez la permissions de passer a travers l'ancien campting "Jules César", soit a l'entrée de cet ancien camping vous vous engagez a pied sur un petit chemin sur votre droite qui longe la facade nord du rocher et vous mène au sommet des traces de ce chateau, perdu dans la végétation
Rappelons que Samson fut le chef-lieu du baillage d'Entre-Meuse-et-Arche. Leur vaste enceinte, flanquée de tours, que reliait un chemin de ronde, renfermait un certain nombre de bâtiments, dispersés ou groupés suivant l'assiette du lieu, mais que l'on retrouvait dans chacun d'eux : la salle comportant une ou deux pièces, la châtellenie, où logeait le châtelain - nous dirions aujourd'hui le commandant de place (fonction souvent cumulée par le bailli ; à Poilvache le prévôt), la chairie, où siégeait le chaîner, c'est-à-dire le receveur des revenus du baillage, la chapelle ci nombre d'annexés : cuisines, fours, écuries, granges, caves spacieuses, où se conservaient les provisions et les revenus perçus en nature. Chaque château possédait aussi sa basse-cour ou ferme. (2)
Ces diverses parties se retrouvaient sur l'énorme promontoire occupé par le château de Samson. A l'extrémité de celui-ci, vers la Meuse, se dressait l'ensemble principal, qui avait grande allure, à savoir : une haute tour ou donjon aux dimensions colossales, la châtellenie, la grande salle, une chambre réservée au comte, lors de ses séjours et dénommée Chambre Guillemette, en souvenir, sans .doute, du comte Guillaume II (1391-1418), qui l'habita. Toute cette partie du château était séparée du reste de la forteresse par un large fossé, creusé dans le roc. On y pénétrait par un pont. Après avoir franchi celui-ci, on se trouvait en face de la porfe Saint-Jean, surmontée d'un écusson aux armes du comte Guillaume II et de son épouse Jeanne d'Harcourt. Une inscription rappelait les importantes réparations qui avaient été exécutées par te comte au château en 1404.