"Le Hoyoul (ancien nom du Samson) fournit de l'eau aux moulins de farine ,a un moulin à huile, aux machines a polir la pierre et le marbre, a scier les arbres pour en faire des planches... sur l'espace de quelques lieues ce ruisseau fair tourner également plusieurs moulins à tirer le fil d'archal (fer), à battre le cuivre, à laminer le plomb,à platiner le fer et à faire travailler cinq ou six forges".
Il semble que très tôt l'homme construisit des moulins dans la vallée du Samson. Ainsi, au XIIe s., Foulques, seigneur du lieu, «échange avec Marie de Brienne, impératrice de Constantinople, le moulin de Vaux sous Samson qui tient à la tour Lapidon, contre sept livres de louvignies et trente muids d'avoine, à payer annuellement. Le châtelain se réservait à perpétuité le droit d'y faire moudre le grain nécessaire à sa maison, sans aucun droit de mouture» .
La localisation de certains moulins ou forges reste parfois imprécise suivants les différents auteurs consultés. Ainsi une forge "Denis" existait à Jausse, près du moulin des anglais, et André Moureau dans son livre sur Thon-Samson en situe une portant le même nom "sur le chemin de Goyet, a la limitte de la seigneurie de Thon. La première existait bien a Goyet près du moulin des anglais et l'autre semble correspondre a la forge Piercot.
Vous trouverez ici une description des principaux sites ou l'eau a fait tourner ces moulins et forges. Vous pouvez visualiser leurs localisation sur la carte suivante et consulter l'inventaire détaillé des forges depuis 1435 a 1650 a été dressé par A Gillard dans son livre "L'industrie du fer dans le Comté de namur et de l'entre Sambre et Meuse"
Le Moulin dit de Cramion (du nom de son constructeur Jean Cramillon) était situé juste a l'embouchure entre le samson et la Meuse. Jusqu'en 1895, Joseph Wilmotte y ferrait les chevaux qui tiraient les embarcations. On y fabriquait aussi les anneaux ou harpons servant à amarrer les bateaux. Le Moulin de Cramion, a malheureusement disparu.
Vue de l'emplacement actuel des restes du moulin ( le long de la route de Namur a Thon, caché dans les taillis qui borde le Samson et longeant l'entrée des carrières) et cartes anciennes représentant le moulin début du siècle passé.{hsjp gallery|/samson/thon/moulincramion/}
La forge de Vaux dite de Gomerée.
Elle était située à peu de distance du confluent de la Meuse et du ruisseau de Sanson.
Avant 1538, elle avait été possédée par Jean et Gérard FAYL 89.
Ces derniers vendirent la forge le 19 octobre 1538 à Andrien de FOY dit de MONTAIGLE (alias le FORGEUR), pour le prix de 2.000 florins carolus. La forge comportait un marteau.
Le 5 janvier 1587, Nicolas Jorment releva la moitié de la forge, puis céda ses droits à François de GOMEREE, fils de Ghislain de Gomerée. maître de forge à Morialmé et de Jeanne, fille de François le Forgeur dit de Montaigle 70.
Le 21 novembre 1592, François de Gomerée et Denys de Houssoir, vendirent une partie de la forge à Jean MULLER.
Le 1" avril 1649, Jean Muller, seigneur de Courrière, loua pour 3 ans à Pierre de GIVES ce qui lui appartenait de la forge de Vaux ; ses héritiers continuèrent la location.
Le 26 janvier 1672, Jean François Muller, seigneur de Courrière, Jacques Ignace Muller, seigneur d'Yvoy, Jeanne Madeleine Muller (épouse de Godefroid le Beau, seigneur de Scy), Marie Marguerite Muller (épouse de M. de Bande, seigneur de Waha), tous héritiers de Jean Muller, seigneur de Courrière et d'Yvoy et d'Andrianne Zuallart, cédèrent leurs droits à Feuillen GOMEREE (fils de François de Gomerée précité) et à son épouse Catherine OGIER. Le pré d'entre-deux-eaux qui faisait partie de la propriété fit aussi l'objet de la vente.
La forge passa ensuite en mains de Jean Lambert GOMEREE, époux de Marguerite de LIBERGHEM ; ces derniers eurent deux filles Ida et Hélène qui firent partage des biens patrimoniaux le 29 août 1726 en présence de Vincent Bouverie et de Jean de Montpellier.
Ida de GOMEREE obtint la forge de Vaux, elle épousa Louis
RAMQUIN. (cfr. p. 79).
La forge de Thon dite du Fourneau.
Elle était située sous le château de Samson.
Le premier propriétaire connu est Louis de JAUCHE qui vivait au XVI1™ siècle.
Hubert de RUPPLEMONT la posséda ensuite avec une seconde forge qui provenait du seigneur de Thon.
Le 21 novembre 1656, Anne de Rupplémont, veuve de Noël de BARSY, maïeur de Strud, céda la forge à Noël de BARSY, maître de forge et à son épouse Catherine FRESIN.
Ce fut Bernard de BARSY, Seigneur de Goyet, qui succéda aux précédents.
Durant les années 1680 et 1681, la forge fut l'objet de nombreuses
saisies, certaines furent opérées à la requête des religieuses annonciades de Namur.
Le 18 juillet 1685, Pierre François WASSEIGE et son épouse Anne-Marie Dardenne, en firent l'acquisition.
De nouvelles difficultés surgirent car la forge était hypothéquée. Un créancier, François-Philippe TUTELAIR, seigneur de Tillier, fit saisir la forge.
En 1721, son héritier, Martin DOUCET, seigneur de TILLIER, prit possession des biens qui se composaient alors d'un fourneau en ruine, de deux affineries, d'une forge avec fonderie, d'un ancien maka (ou marteau), transformé en fourneau « à fondre le plomb » et de chippes ou magasins.
Martin Doucet de Tillier fit annoncer l'adjudication publique de la location de la forge, mais ses tentatives restèrent vaines car il ne put trouver d'amateur.
Pierre François Wasseige essayait cependant de continuer tant bien que mal l'exploitation de la forge. Lorsqu'on 1721 Martin Doucet de Tillier fit mettre aux enchères le louage de la forge, il s'en rendit acquéreur par l'intermédiaire d'un certain Antoine Evrard ; le loyer atteignait 100 florins par an.
Mais des difficultés d'un autre ordre avaient entravé la bonne marche de l'entreprise.
En 1720, Pierre François Wasseige avait obtenu une attestation de la Cour de Thon établissant qu'il n'avait guère retiré de profit de l'exploitation de la forge.
La Cour de Thon avait déclaré que l'année 1719 la forge n'avait travaillé que très faiblement en raison de la sécheresse ; par contre en 1720, les inondations avaient causé de sérieuses perturbations. La Cour écrivait à ce sujet : « il est survenu au mois de mai dernier un otage extraordinaire qui a causé un grand débordement du ruisseau du Houyoux, cet orage a entraîné la plupart des ponts et des arbres, il a détérioré plusieurs maisons ».
L'avenir de la forge semblait définitivement compromis.
Mais le 11 mai 1725, Michel ZOUDE, échevin de Namur et son épouse Marie Ignace THIERY, acquirent tous les droits qui pouvaient compéter à Martin Doucet de Tillier et à Pierre François Wasseige. Ils commencèrent par rembourser tous les créanciers hypothécaires. Comme Michel Zoude se rendait compte que les installations étaient vétustés, il entreprit la reconstruction de celles-ci.
Augustin ZOUDE, son fils, qui était maître de forge et également échevin de Namur, avait épousé Marguerite, fille de Gérard de RAYMOND et de Marguerite Misson.Augustin Zoude continua l'œuvre de son père ; il construisit une nouvelle digue afin de garantir l'atelier contre les inondations et assurer une réserve d'eau suffisante pour ne pas devoir redouter les périodes de sécheresse T1.
Un bois d'une contenance de 8 bonniers appelé « Viel Huy » dépendait de la dite forge.
Ce moulin disparrut début des années 60, était situé a coté d'un batiment ancien "l'écurie". Le bief qui l'alimentait passait sous l'ancienne église de Samson et sous l'ancienne chapelle de "Vaux".
Les forges Michaux.
La famille MICHAUX entreprit l'exploitation de plusieurs forges à Samson.
Jean Joseph MICHAUX, lieutenant bailli de Sanson avait établi une forge sur un terrain qu'il avait acquis de Lambert Gengoux, et de Marie Françoise Fouillât pour 16 florins (rente de 1 florin, remboursée en 1734 au denier 16).
Jean Joseph Michaux avait également construit deux fourneaux et douze ans après cet achat il revendait les terrains et les constructions à Joseph BEAUFAYS pour 480 florins (rente de 30 florins remboursables au denier 16).
Jean Jacques Michaux, témoigna du même esprit d'entreprise.
Le 3 juillet 1784, il acheta un terrain sur les forges à Jean François Dachet ayant l'intention d'y établir une usine avec roue, marteau, bâtiment et biez. Il tenta d'obtenir un prêt de 6.00'G florins du gouvernement général des Pays-Bas ; il projetait l'établissement d'une fabrique de scies à bois. Le prêt lui fut refusé parce que les garanties étaient estimées insuffisantes. Il obtint cependant du crédit d'un particulier et construisit un atelier.
Le 8 octobre 1787, il revendit l'atelier à Emmanuel-Joseph DRION, de Namur. Le prix fut fixé à 2.000 florins pour le terrain et les bâtiments, et à 700 florins pour les machines.
La forge du petit moulin.
La forge du petit moulin se trouvait située sur la route qui mène à Goyet au delà de l'emplacement de l'actuelle chapelle de Vaux. Elle n'existe plus a ce jour.
Le 25 mars 1596, Philippe TAMISON constitua une hypothèque au profit de son frère Jean Tamison sur sa « forge, marteau, maison et dépendances, gisant à Vaux sous Samson, nommés vulgairement « le petit moulin ».
La forge fut ensuite possédée par la famille Tamison qui remit l'ex ploitation à un locataire.
Le 21 avril 1656, la forge était louée à Valentin GENDEBIEN, maître de forge au Rieu d'Otte et à son épouse Jeanne de MIGNON 72.
Le 20 juin 1668, la famille de Tamison, aliénait la forge.
Jacques de Tamison, écuyer prévôt de Poilvache, Marie Constance de Bleyleven, veuve d'Albert de Tamison, Maximilien Ignace de Tamison, Jean Alexandre de Tamison, Chanoine de St-Aubain, Philippe de Tamison, capitaine d'une compagnie libre au service de Sa Majesté, représentaient la famille à l'acte de vente qui fut réalisé au profit de Matthieu DARDENNE et de son épouse Anne Marthe NIVART.
Le prix fut fixé à 140 florins de rente.
Matthieu Dardenne et Anne Marthe Nivart transmirent la forge à leur fille et à leur gendre : Damide Ursule Dardenne, épouse de André RICHALD, dit Veleuz. La tombe de ces derniers se voit encore en l'église de Namèche. Elle nous apprend qu'André Richald était capitaine d'une compagnie bourgeoise de la ville de Namur.
Le 11 décembre 1717, André Richald et son fils Vincent Richald, firent un contrat d'association pour l'exploitation de la forge du petit moulin.
Le 20 avril 1726, Pierre Joseph Richald et Jeanne Josèphe Jacquet cédèrent leurs droits à Vincent BOUVERIE, mayeur des ferons.
La forge passa ensuite à Pierre François RENSON, licencié en Droit
et maître de forge (fils de Perpete Louis Renson, bourgmestre de Dînant) et époux de Marie-Thérèse BIVORT.
Le 7 juin 1764, Pierre François Renson et Marie-Thérèse Bivort, vendirent la forge à Thérèse MEUNIER, veuve de Pierre François RAS-QUIN, bourgmestre de Namur. (cfr. page 77).
A la sortie de Goyet, le chateau des Raymond, maitres de forges . Dans le parc, non loin de la rivière, se trouvent les dépendances ainsi que deux anciennes forges.
Cette forge dont les derniers exploitants etaient les Goffe, pourrait être également celle portant le nom de "forge Denis"
A la limite entre thon et Goyet se trouve l'ensemble des bâtiments constituant la forge Pircot. Cette forge devenue un polissoir et une scierie de marbre fut détenue en dernier lieu par la famille Goffe qui l'exploitait encore jusque fin 1961.
Cet ensemble de bâtiment ("forges d'en haut") est constitué d'un coté de la route par la maison du scieur et de l'autre par la forge elle -même
Sont encore visible le bief, les vannes d'alimentation du bief, la retenue d'eau avec une belle cascade. le bief passe sous la route pour alimenter la forge ou scieie.
cette famille détenait également un peu plus bas, ce que l'on appelait il y a peu "la forge d'en bas", anceinnement "Forge de Raymond".
Description de et ensemble appelé " la forge Denis" par André Moureau.
La forge Denis était située à l'extrémité de
la seigneurie, sur le chemin de Goyet ; il semblerait même que certains
bâtiments aient été construits sur le territoire de Goyet.
Cette
thèse fut soutenue lors d'un procès intenté vers la fin de l'Ancien
Régime par l'acheteur de la forge qui ne voulait pas payer les droits
revenant au seigneur de Thon prétendant que la forge Denis relevait de
la seigneurie de Goyet et non de celle de Thon.
C'est la puissante famille TAMISON qui possédait la forge au XVIe siècle.
Pierre TAMISON la transmit en 1572 à Jean Tamison, Doyen du chapitre de la Cathédrale de Namur.
La forge comportait un marteau et une usine.
On la retrouve ensuite en mains de Denis GERARD, époux de Marie Tamison, qui la céda le 19 mars 1596 à Jean MULLER.
Jean
MULLER dut soutenir un procès intenté contre lui par War-notte del
Bouverie qui tentait d'obtenir le retrait lignager de la propriété.
Le
15 janvier 1623, les héritiers du sieur Muller, remboursèrent 51
florins de rente dus à Warnotte del Bouverie sur la forge, usine et
dépendances nommée la forge Denis.
Le 9 janvier 1664, Jacques Ignace
Muller, seigneur d'Yvoy, fils de Jean Muller, seigneur de Courrière,
donna la forge à. rente à Bernard de BARSY.
Le 13 février 1685, les
héritiers de Jacques Ignace Muller, à savoir sa soeur Marie Marguerite,
épouse du sieur de BANDE, de Waha et le fils de celle-ci, Philippe
Ernest de Bande, seigneur d'Yvoy, cédèrent leurs droits sur la forge
Denis à Vincent de la BOUVERIE.
Par la suite, la forge fut possédée par le Baron de BARE, seigneur de Moinil.
Le
28 avril 1769, Jean François Ignace, Baron de Baré, seigneur de Moinil
et ses trois soeurs, Marie Marguerite, Marie Thérèse et Marie
Ernestine, firent partage des biens patrimoniaux.
La forge Denis qui devait revenir au Baron de Baré fut estimée à
5.500 florins par les experts A. de Montpellier, seigneur d'Annevoie, Augustin Zoude et M. Misson 73.
Le
28 juillet 1788, le Baron de Baré, seigneur d'Houchenée, Moinil, etc.,
vendit la forge à Jean Joseph JAUMENNE. La forge fut évaluée à 8.250
florins pour la perception des deniers seigneuriaux.
On trouve parmi
l'outillage de la forge : 5 enclumes, 7 grosses tenailles, et 42 «
taques » de fer coulées pour l'ouvrage de Paffinerie.
La comtesse de
Levignen entreprit une longue procédure judiciaire pour récupérer les
deniers seigneuriaux que le sieur Jaumenne ne prétendait payer pour
l'acquisition de la dite forge 74.
Cette ancienne forge si situe au lieu-dit "Tiesse di Keuve ou tiesse di Plomb" où l'on réparait les attelages venant de Maizeroule chargés de terres plastiques. Juste avant le moulin des anglais
Aujourd'hui restaurant, cet ensemble de batiment etait a l'époque un moulin. La maison du meunier a été surélevée début du siècle. Les cartes de Ferraris du XVIII siècle montre déjà son existance a cet endroit.
On peut encore y voir le mécanisme du moulin, une roue alimentée par un bief , le tout encore en service.
La "forge l'abbé" est située au confluent du Samson et du ruisseau de Strouvia. Ancienne forge propriété de l'abbaye de Grandpré on y installera en 1861 une clouterie. Au début des années 1900 elle fut transformée en moulin a farinne.
La forge Denis.
Cette ancienne forge si situe au lieu-dit "Tiesse di Keuve ou tiesse di Plomb" où l'on réparait les attelages venant de Maizeroule chargés de terres plastiques. Les anciennes cartes dressées par l'abbé Blouard sur les possessions de l'abbaye de Grandpré dans la cours foncière de Vizin-jausse, montre l'exisatnce a cet endroit d'une terre désignée sous le nom de "é mon Denis".
Dans son livre sur Gesves R. Delooz précise bien que cette forge est situé a coté du moulin des anglais dans "le garage de la demeure actuelle de Mme herpelinck-Henrot".
Proche du confluent du Samson et du strouvia, sur la route qui autrefois gagnait le village de Maizeroulle, se trouve cet ancien moulin. Celui ci fut détruit par un incendie il y a un siècle, fut racheté par des anglais qui l'on reconstruit.
L'un d'eux est situé derrière la scierie Hontoir, près de la chaussée (actuellement chez Minet). La demeure en pierre a gardé un lourd portail en plein cintre daté de 1637 sous un blason d'Espagne où se situait la moulin alimenté par un bief qui est comblé. Il n'y avait déjà plus de mécanisme en 1920.
A cet endroit, une série de moulins ont existé par le passé. Au moyen âge déjà, on trouvait à Jausse plusieurs Industries : deux forges en 1345, quatre en 1363-1372; en 1449, on mentionne la concession d'un cours d'eau pour ériger la nouvelle forge. A la même époque, il existe également des concessions pour l'extraction du plomb (1373 et 1434). En 1500, on recence à Jausse une forge et un fourneau appartenant à l'abbaye de Grand.Pré (acensés en 1509 par l'abbé à Jean Florlet de Namur), une forge et une fonderie, dite "Monseigneur" qui sera abandonnée en 1552 (forge propriété du Comte de namur et accensée), plus trois marteaux dont un à l'abbaye de Grand.Pré. Au dix-septième siècle, ces forges seront abandonnées peu à peu. (voir la description de Jausse)
Florivaux fut une forge, puis un laminoir, puis une filature et au début du siècle, une centrale électrique alimentant le château
Un ensemble de 3 bâtiments construits au début du siècle dernier où des éléments de l'abbaye de Grand.Pré auraient été intégrés suite à sa fermeture. Le moulin fut construit par M. Bibot et fonctionna jusque 1937. Il fut occupé par les Delbruyère jusque 1955 puis fut habité par M. Bibot (architecte) jusque 1982 avant d'être acquis par Mr et Mne Stephenne. Le mécanisme fut enlevé à la fin des années 1950 et la salle du moulin a été transformée en salon. Une très belle propriété baignée par le Samson.
"Le Hoyoul (ancien nom du Samson) fournit de l'eau à un moulin de farine et a un moulin à huile ainsi qu'à deux machines dont une polit le marbre et 1'autre scie les arbres pour en faire des planches." description faite dans "les délices au pays de Liège"
Au carrefour d'Assesse et de la chaussée de Gramptinne se situe un ancien moulin animé par le Samson. Du moulin, il ne reste plus que le bief, la roue et le mécanisme ont été enlevés. Le moulin Cârriaux était appelé auparavant moulin Frippiat.
Ce moulin était établit primitivement pour déservir un petit domaine agricole, et avait acquis, grâce au Comtes de Luxembourg, un ressort qui s'étendait bien en dehors des limites de Gesves.
Etaient obligés d'y faire moudre leur blé au début du XIV ème siècle, les manans d'Assesse, Sorinne-la-Longue,Corioule, Trignée,, Millier, Jassogne, Ohey, Wallay, haillot et Monceau, outre ceux du hameau de Houyoul-sous-gesves.
par la suite propriété de Guillaume de Spontin, celui-ci le vendit au seigneur de Gesves. En 1432 il y aurait eu deux meules tournantes, celle d'aval, pour le ban de Gesves et l'autre pour la clientèle extérieure. Ce moulin dont le corps de logis date des années 1700, se trouve sur le samson quelques kilomètres après l'abbaye de Grandpré en direction du village de Gesves.
Il est adossé a une colline boisée.
Son nom est celui d'une famille rattachée au lignagede Gesves, et dont la résidence fut établie dans la section de la vallée dite de "Vaux". Le mouli était voisin de cette demeure. Les terres qui en dépendaient s'étendaient entre Gesves et Hoyoul.
Aux limites de la paroisse de Gesves, son nom apparait pour la première fois dans une charte de Jean de Luxembourg.
Un mouli tournait certainement dès les années 1050 sous le nom de moulin de L'Escaille, érigé à l'endroit où le ruisseau de Gesves passe devant l'église et l'antique manoir, noyau primitif du village. dans une charte de 1333, il n'est plus question de moulin de L'Escaille , mais bien du moulin de Spinois. Les mamants de Gesves étaient assujetti à la "banalité" du moulin de Spinoit