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La forge de Thon dite du Fourneau.

Elle était située sous le château de Samson.
Le premier propriétaire connu est Louis de JAUCHE qui vivait au XVI1™ siècle.
Hubert de RUPPLEMONT la posséda ensuite avec une seconde forge qui provenait du seigneur de Thon.
Le 21 novembre 1656, Anne de Rupplémont, veuve de Noël de BARSY, maïeur de Strud, céda la forge à Noël de BARSY, maître de forge et à son épouse Catherine FRESIN.
Ce fut Bernard de BARSY, Seigneur de Goyet, qui succéda aux précédents.
Durant les années  1680 et  1681, la forge fut l'objet de nombreuses
saisies, certaines furent opérées à la requête des religieuses annonciades de Namur.
Le 18 juillet 1685, Pierre François WASSEIGE et son épouse Anne-Marie Dardenne, en firent l'acquisition.
De nouvelles difficultés surgirent car la forge était hypothéquée. Un créancier, François-Philippe TUTELAIR, seigneur de Tillier, fit saisir la forge.
En 1721, son héritier, Martin DOUCET, seigneur de TILLIER, prit possession des biens qui se composaient alors d'un fourneau en ruine, de deux affineries, d'une forge avec fonderie, d'un ancien maka (ou marteau), transformé en fourneau « à fondre le plomb » et de chippes ou magasins.
Martin Doucet de Tillier fit annoncer l'adjudication publique de la location de la forge, mais ses tentatives restèrent vaines car il ne put trouver d'amateur.
Pierre François Wasseige essayait cependant de continuer tant bien que mal l'exploitation de la forge. Lorsqu'on 1721 Martin Doucet de Tillier fit mettre aux enchères le louage de la forge, il s'en rendit acquéreur par l'intermédiaire d'un certain Antoine Evrard ; le loyer atteignait 100 florins par an.
Mais des difficultés d'un autre ordre avaient entravé la bonne marche de l'entreprise.
En 1720, Pierre François Wasseige avait obtenu une attestation de la Cour de Thon établissant qu'il n'avait guère retiré de profit de l'exploitation de la forge.
La Cour de Thon avait déclaré que l'année 1719 la forge n'avait travaillé que très faiblement en raison de la sécheresse ; par contre en 1720, les inondations avaient causé de sérieuses perturbations. La Cour écrivait à ce sujet : « il est survenu au mois de mai dernier un otage extraordinaire qui a causé un grand débordement du ruisseau du Houyoux, cet orage a entraîné la plupart des ponts et des arbres, il a détérioré plusieurs maisons ».
L'avenir de la forge semblait définitivement compromis.
Mais le 11 mai 1725, Michel ZOUDE, échevin de Namur et son épouse Marie Ignace THIERY, acquirent tous les droits qui pouvaient compéter à Martin Doucet de Tillier et à Pierre François Wasseige. Ils commencèrent par rembourser tous les créanciers hypothécaires. Comme Michel Zoude se rendait compte que les installations étaient vétustés, il entreprit la reconstruction de celles-ci.
Augustin ZOUDE, son fils, qui était maître de forge et également échevin de Namur, avait épousé Marguerite, fille de Gérard de RAYMOND et de Marguerite Misson.Augustin Zoude continua l'œuvre de son père ; il construisit une nouvelle digue afin de garantir l'atelier contre les inondations et assurer une réserve d'eau suffisante pour ne pas devoir redouter les périodes de sécheresse T1.
Un bois d'une contenance de 8 bonniers appelé « Viel Huy » dépendait de la dite forge.

Ce moulin disparrut début des années 60, était situé a coté d'un batiment ancien "l'écurie". Le bief qui l'alimentait passait sous l'ancienne église de Samson et sous l'ancienne chapelle de "Vaux". 

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General update: 19-01-2012 07:54
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