La forge de Vaux dite de Gomerée.
Elle était située à peu de distance du confluent de la Meuse et du ruisseau de Sanson.
Avant 1538, elle avait été possédée par Jean et Gérard FAYL 89.
Ces derniers vendirent la forge le 19 octobre 1538 à Andrien de FOY dit de MONTAIGLE (alias le FORGEUR), pour le prix de 2.000 florins carolus. La forge comportait un marteau.
Le 5 janvier 1587, Nicolas Jorment releva la moitié de la forge, puis céda ses droits à François de GOMEREE, fils de Ghislain de Gomerée. maître de forge à Morialmé et de Jeanne, fille de François le Forgeur dit de Montaigle 70.
Le 21 novembre 1592, François de Gomerée et Denys de Houssoir, vendirent une partie de la forge à Jean MULLER.
Le 1" avril 1649, Jean Muller, seigneur de Courrière, loua pour 3 ans à Pierre de GIVES ce qui lui appartenait de la forge de Vaux ; ses héritiers continuèrent la location.
Le 26 janvier 1672, Jean François Muller, seigneur de Courrière, Jacques Ignace Muller, seigneur d'Yvoy, Jeanne Madeleine Muller (épouse de Godefroid le Beau, seigneur de Scy), Marie Marguerite Muller (épouse de M. de Bande, seigneur de Waha), tous héritiers de Jean Muller, seigneur de Courrière et d'Yvoy et d'Andrianne Zuallart, cédèrent leurs droits à Feuillen GOMEREE (fils de François de Gomerée précité) et à son épouse Catherine OGIER. Le pré d'entre-deux-eaux qui faisait partie de la propriété fit aussi l'objet de la vente.
La forge passa ensuite en mains de Jean Lambert GOMEREE, époux de Marguerite de LIBERGHEM ; ces derniers eurent deux filles Ida et Hélène qui firent partage des biens patrimoniaux le 29 août 1726 en présence de Vincent Bouverie et de Jean de Montpellier.
Ida de GOMEREE obtint la forge de Vaux, elle épousa Louis
RAMQUIN. (cfr. p. 79).